L’unité centrale, la mémoire vive statique et la mémoire vive dynamique (DRAM) utilisent actuellement deux technologies de mémoire différentes. Les deux mémoires sont volatiles, ce qui signifie que les données stockées seront perdues en cas de panne ou de coupure de courant. Une nouvelle classe de mémoire (mémoire persistante ou mémoire de classe de stockage, SCM) est en cours de développement, elle est non volatile, c'est-à-dire que les données ne disparaissent pas en cas de coupure de courant.
La mémoire située à proximité du processeur requiert un temps d'accès rapide ou une latence proche de la vitesse de l'horloge du processeur, pour être utilisée comme mémoire cache du processeur. La latence des appareils de stockage de données de type SSD et disque dur est trop lente pour être utilisée. Différencier la mémoire du stockage est essentiel lorsqu'on aborde ce sujet (ici, la mémoire fait référence à l'adressage mémoire en bits utilisé pour les registres et le cache auxquels le processeur accède, tandis que le stockage fait référence aux appareils utilisant des systèmes pour organiser et stocker des données, et sans adressage en bits).
Certains modèles de mémoire non volatile à faible latence peuvent rivaliser avec la mémoire vive dynamique : on les appelle MRAM (Magnetoresistive Random Access Memory) ou STT-MRAM (Spin Transfer Torque Magnetoresistive Random Access Memory). Les autres technologies qui se situent entre la mémoire vive dynamique et la technologie SSD en matière de latence sont la mémoire à changement de phase (PCM) et la mémoire ReRAM (Resistive Random Access Memory). Western Digital a fait des recherches sur la mémoire non volatile pendant plusieurs années, allant d’études sur les matériaux de base (y compris la physique et la conception des cellules) à la fabrication et aux essais de réseaux de cellules de mémoire. Tous ces efforts porteront leurs fruits lorsqu'un produit issu de ces travaux sera lancé sur ce marché émergent. Ces trois domaines constituent l'aspect « matériel » de cette technologie. D'autres recherches ciblent les conséquences « logicielles » de la transition vers la mémoire non volatile.